TORONTO, le 8 octobre 2024 - Un nouveau rapport de recherche, Les dessous du travail à la demande : un aperçu par Securian Canada, révèle que près du quart des Canadiens (22 %), soit environ 7,3 millions d'adultes, effectuent divers types de travail à la demande partout au pays. Selon le sondage, mené en collaboration avec l'Institut Angus Reid, la plupart des travaux à la demande au Canada sont effectués par nécessité financière. Plus de la moitié des travailleurs à la demande (57 %) comptent sur ce type de travail pour compléter leur revenu primaire.
« Sur le marché du travail d’aujourd’hui, la communauté des travailleurs à la demande est remarquablement diversifiée, tout comme le type de travail à la demande offert », a déclaré Nigel Branker, président-directeur général de Securian Canada. « Nos données montrent que les travailleurs à la demande sont souvent vulnérables sur le plan financier, ce qui soulève des préoccupations au sujet de la sécurité financière à long terme de ce nouveau segment de la main-d’œuvre. »
Selon les données, les travailleurs à la demande canadiens sont créatifs dans leur façon d’effectuer du travail à la demande : 30 % des travailleurs à la demande effectuent des services spécialisés comme la photographie et la consultation, 25 % prennent part au commerce en ligne, et 21 % fournissent des services numériques à la pige comme le tutorat et la conception graphique.
Les pressions économiques favorisent le travail à la demande au Canada
En dépit de la taille et de l’ampleur de l’économie à la demande au Canada, les données attirent également l’attention sur les principaux facteurs à l’origine de ce type de travail. Bien que le quart (26 %) des gens considèrent leur travail à la demande comme un passe-temps, la majorité le considèrent comme une nécessité. Plus de la moitié (57 %) des travailleurs à la demande comptent sur ce type de travail pour compléter leur revenu primaire, ce qui équivaut à environ quatre millions de personnes. Près des trois quarts (73 %) de tous les travailleurs à la demande ont aussi un emploi à temps plein ou à temps partiel.
La raison la plus courante pour laquelle les Canadiens font du travail à la demande est l’augmentation du coût de la vie, mentionnée par près du tiers (31 %) des travailleurs à la demande. Dans la plupart des cas, le travail à la demande génère une proportion du revenu qui est faible, mais indispensable. En effet, les travailleurs à la de demande déclarent que ce revenu ne représente que (15 %) de leur revenu total, en moyenne.
Vulnérabilités financières aggravées par l’absence d’assurance
En plus d’avoir besoin d’un revenu supplémentaire, les travailleurs à la demande sont confrontés à d’autres vulnérabilités financières. Plus particulièrement, plusieurs d’entre eux ne sont pas assurés ou sont sous-assurés. Les données montrent que, lorsqu’on leur demande s’ils ont certains types d’assurance, comme l’assurance vie, l’assurance santé, l’assurance soins dentaires, l’assurance maladies graves ou invalidité, près du cinquième (18%) des travailleurs à la demande disent ne pas avoir d’assurance.
Parmi ceux qui comptent exclusivement sur le travail à la demande comme source de revenus, 50 % ont dit ne pas avoir d’assurance. De plus, les travailleurs à la demande non assurés sont plus susceptibles de tirer une plus grande proportion de leur revenu de ce type de travail, ce qui aggrave leur risque financier. Parmi les travailleurs à la demande qui ont une assurance, près de 6 sur 10 (57 %) comptent sur une assurance fournie par quelqu'un d'autre, ce qui place leur sécurité financière hors de leur portée.
« Le climat économique au Canada continue d’introduire de nouveaux défis et les travailleurs à la demande se trouvent dans un état particulièrement vulnerable », a déclaré M. Branker. « Comme la nature du travail à la demande et les revenus qu’il génère sont souvent imprévisibles, l’assurance est un outil important et peut vraiment être une bouée de sauvetage financière en cas de besoin. Il est essentiel d’éliminer les obstacles pour améliorer l’accès à l’assurance, notamment en offrant des solutions axées sur le numérique. »
Combler le fossé relatif à l’assurance
Malgré un taux d’adoption de l’assurance très faible chez les travailleurs à la demande, la plupart reconnaissent que l’assurance est essentielle. Parmi ceux qui ont une assurance, la protection des proches a été citée comme la principale raison de se la procurer, suivie de la protection contre les dépenses coûteuses. Même parmi les travailleurs à la demande non assurés, la plupart croient que l’assurance est nécessaire (86 %) et y voient de la valeur (78 %).
« L’assurance devrait être un élément essentiel des plans financiers globaux des Canadiens, afin de les protéger contre les coûts supplémentaires et d’assurer l’avenir de leurs familles », a déclaré M. Branker. « L’économie à la demande du Canada ne va pas disparaître. Nous nous réjouissons à l’idée de continuer à travailler avec nos partenaires pour mettre au point des produits efficaces qui aident à éliminer les obstacles, à répondre aux besoins des Canadiens d’aujourd’hui et à leur offrir une meilleure protection financière. »
Securian Canada est déterminé à appuyer l’avenir financier de tous les Canadiens et de leurs familles, grâce à des solutions d’assurance novatrices axées sur le numérique.
À propos de Les dessous du travail à la demande : un aperçu par Securian Canada
Les résultats sont fondés sur deux sondages distincts menés par Securian Canada et qui se sont déroulés du 11 au 18 juin 2024. Le premier sondage visait un échantillon représentatif de 1 515 Canadiens, tous membres du Forum Angus Reid, afin de déterminer les taux de participation à l’économie à la demande. Le deuxième visait un échantillon de 505 travailleurs à la demande canadiens, qui sont également membres du Forum Angus Reid. Les deux sondages ont été menés en anglais et en français. Aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de +/- 2,5 points de pourcentage pour la premièreétude, et de +/- 4,4 points de pourcentage pour la deuxième étude, 19 fois sur 20.